Un spa est un vrai condensé de technologies. Buses d’hydromassage, booster, blower, filtration, chauffage, pompes, comprendre comment fonctionne un bain bouillonnant vous permettra de choisir le modèle le plus performant et le plus économique à l’usage.
Le circuit de l’eau et de l’air dans un spa
Sous et autour de la cuve, tout un réseau de canalisations assure la circulation de l’eau et de l’air.
Sur les spas les plus sophistiqués, vous trouvez 2 circuits d’eau et 1 circuit d’air :
Les circuits d’eau et d’air qui alimentent les buses de massage (hydrojets et blower), le circuit de filtration qui, comme son nom l’indique, filtre l’eau.
Le circuit de filtration du spa conduit l’eau depuis un skimmer qui débarrasse la surface de l’eau des impuretés vers le filtre. Certains spas possèdent également une crépine de fond pour aspirer les débris déposés au fond de la cuve. Dans un spa à débordement, l’eau arrive dans une gouttière ou un bac tampon.
Cette eau souillée est épurée par un filtre. Puis l’eau propre passe par un système de chauffage avant d’être réintroduite dans la cuve.
Cette circulation d’eau est possible grâce à une ou plusieurs pompes.
Les hydrojets et le blower d’un spa
C’est la qualité du massage qui fait la qualité du spa. Actuellement, vous trouverez deux types de jets dans un spa : les hydrojets et les bulles.
- Les hydrojets de spa : Ce sont les buses, qui en envoyant un mélange d’eau chaude et d’air sous pression, assurent les massages sur des zones déterminées du corps (nuque, épaules, bras, lombes, jambes, plante des pieds, etc). Elles sont alimentées par un ou plusieurs boosters ou pompes de massage et un surpresseur. Plus le nombre d’hydrojets est important, plus la ou les pompes doivent être puissantes. Leur nombre est moins important que leur positionnement et la qualité du massage qu’elles procurent : massage tonifiant, relaxant, dynamisant, etc.
- Le blower de spa : Cet anglicisme désigne la pompe à bulles qui alimente des petites buses d’air disposées au fond des sièges et de la cuve. Elles sont agréables pour la détente et la relaxation. Elles ne possèdent pas d’action ciblée comme les hydrojets. Il est conseillé que l’air soit chauffé afin de ne pas refroidir l’eau.
Une programmation permet de mettre en place des cycles de massage pour une durée donnée (20 à 30 mn).
La filtration de l’eau d’un spa
La filtration épure l’eau souillée par les débris tombant dans le spa mais aussi par les cheveux, les peaux mortes, les résidus de crèmes corporelles ou de maquillage amenés par les utilisateurs. Cette épuration est d’autant plus indispensable que le volume d’eau est peu important, qu’elle n’est pas renouvelée à chaque bain et qu’elle est chaude. Non filtrée et épurée, l’eau d’un spa devient rapidement un parfait bouillon de culture !
Différents systèmes de filtration sont utilisables :
La filtration de surface.
Elle est assurée par le skimmer qui joue le rôle de pré-filtre. Il peut être équipé d’une chaussette filtrante. Pour être efficace, elle doit être nettoyée très régulièrement. Lorsque le skimmer est relié à la pompe de circulation, il peut assurer une filtration permanente.
La filtration permanente.
Elle nécessite une pompe dédiée à la filtration qui fonctionne indépendamment du circuit d’eau pour le massage. Elle filtre l’eau 24 heures sur 24. Elle est plus économique en énergie que la filtration par cycles. Associée à un filtre antibactérien, elle permet également de limiter l’utilisation des produits désinfectants.
La filtration par cycle ou par alternance.
Elle doit fonctionner au moins 8 à 9 h réparties sur 24 h. Ce temps doit être adapté au nombre d’utilisateurs du spa, aux conditions atmosphériques et à son emplacement.
La majorité des spas est équipée d’un filtre à cartouche. Peu encombrant, il possède une bonne qualité de filtration (de l’ordre de 15 microns). La cartouche doit être régulièrement nettoyée avec un jet d’eau et une brosse. Les filtres les plus sophistiqués disposent d’un nanomètre indiquant le degré d’encrassement de la cartouche.
Il est aussi possible d’installer un filtre à sable.
La filtration doit toujours être complétée par une purification de l’eau : chlore, brome, ozone, oxygène actif, UV. La qualité de l’eau de votre spa doit être régulièrement contrôlée et analysée.
Les pompes nécessaires au fonctionnement d’un spa
Différentes pompes assurent le fonctionnement de votre spa :
Les boosters : selon le volume d’eau, le nombre et la puissance des hydrojets, il faut entre 1 et 4 pompes (booster) pour assurer la fonction massage. L’action des pompes est complétée par un surpresseur.
Le blower : c’est la pompe qui génère les bulles relaxantes.
La pompe de circulation ou de filtration : peu puissante, elle assure la circulation de l’eau dans la filtration. Les calories qu’elle génère servent également à chauffer l’eau.
Les spas qui ne possèdent pas de pompe de circulation doivent utiliser l’une des pompes boosters pour assurer une filtration par cycle.
Le chauffage de l’eau d’un spa
Pour être agréable l’eau d’un spa doit être maintenue entre 32 et 40° (37° étant l’idéal). Les meilleurs modèles proposent également de chauffer l’air qui est envoyé par les buses afin d’éviter de trop refroidir l’eau de la cuve.
La majorité des spas comporte un réchauffeur électrique (résistance thermo-plongeante). Plus le spa est grand, plus la puissance du réchauffeur doit être importante (de 2 à 9 kW). Ce système très simple peut s’avérer onéreux à l’usage surtout pour un spa placé à l’extérieur. Certains fabricants proposent l’installation d’un échangeur thermique avec une PAC.
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